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INTRODUCTION

L’industrie minière de la République démocratique du Congo (RDC) est l’une des plus riches du monde, mais sa population est l’une des plus pauvres1. 62% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour, ce qui est inférieur au seuil de pauvreté national2, alors que le secteur minier est estimé à environ            24 000 milliards de dollars3. Ce dernier est l’une des principales sources de revenus du pays, mais en raison de différents facteurs politiques et économiques, les principaux gains de l’industrie ne profitent pas à l’ensemble de la population. Ce phénomène est défini par de nombreux spécialistes comme la           « malédiction des ressources ». Pour comprendre ce phénomène, il faut commencer par citer Jeffrey Herbst qui a écrit : « L’histoire de chaque continent est clairement inscrite dans ses caractéristiques géographiques, mais cela n’est jamais plus vrai que pour l’Afrique »4. En effet, l’Afrique en général, et la RDC, sont dotées de nombreuses ressources telles que l’or, le cobalt, le cuivre et les diamants. Cependant, depuis l’indépendance des différents pays africains, les industries minières ont été soumises à des influences internes et externes, conduisant à des performances médiocres et à une corrélation entre la valeur de l’industrie et la population, le phénomène de la malédiction des ressources. Ce phénomène correspond à l’idée selon laquelle l’abondance des ressources d’un pays entraîne un développement médiocre de l’économie globale. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette étrange corrélation, car la littérature actuelle ne s’accorde pas sur une cause unique. Toutefois, il est communément admis que les principales raisons peuvent être l’absence d’institutions fortes, la corruption et l’exportation de ressources (principalement des minerais) par des entreprises étrangères du secteur5.

La situation actuelle en RDC a placé le pays dans une situation critique. La pauvreté, la faim, les conflits militaires, les violences sexuelles, le travail forcé, le sous-développement et les défis environnementaux sont la norme6. Il est donc important de comprendre que l’industrie minière en RDC (et dans de nombreux autres pays africains) est plus qu’une industrie, et qu’elle est au centre de différentes dynamiques qui façonnent la trajectoire du pays en termes de développement et de droits humains.

Violations des droits humains

En 2019, le célèbre cabinet d’avocat.e.s spécialisé dans les droits humains International Rights Advocates a lancé une action en justice contre de grandes entreprises américaines au nom de 14 familles originaires de RDC. Le cabinet reprochait à Apple, Google, Dell et Tesla de jouer un rôle dans le travail forcé et les violations des droits humains des enfants travaillant dans les mines de cobalt7. Le cabinet d’avocat.e.s a affirmé que les enfants travaillaient dans des « conditions extrêmement dangereuses, dignes de l’âge de pierre » et étaient « payés un dollar ou deux par jour »8.

Le travail forcé des enfants dans les mines africaines a été largement documenté par des organisations non gouvernementales nationales et internationales. Outre les conditions de travail, cette situation a souvent entraîné des problèmes de santé affectant les travailleur.se.s, souvent très jeunes, tout au long de leur vie. Par conséquent, aujourd’hui, l’industrie minière semble conduire à des problèmes ignobles qui affectent négativement la population.

Les défis et les objectifs actuels

L’industrie minière en RDC est prise dans un engrenage de problèmes profonds liés aux droits humains et à la dégradation de l’environnement qui empêchent un développement efficace. Les violations des droits humains, y compris l’exploitation de la main-d’œuvre, notamment le travail des enfants, persistent dans ce secteur9. Les enfants, souvent contraints par des circonstances économiques désastreuses, sont employé.e.s dans des activités minières dangereuses, endurant des conditions périlleuses sans accès à l’éducation ou à des mesures de sécurité appropriées. En outre, la recherche de minerais convoités a entraîné le déplacement de communautés autochtones, rompant leurs liens avec leurs terres ancestrales et bouleversant leurs modes de vie traditionnels10. Ces déplacements forcés sapent non seulement la cohésion socioculturelle de ces communautés, mais déclenchent également des troubles sociaux et des vulnérabilités accrues, laissant ces populations marginalisées et privées de leurs droits.

Sur le plan environnemental, l’impact des activités minières est stupéfiant. La déforestation galopante, principalement destinée à dégager des terres pour les opérations minières, contribue de manière significative à la perte d’habitats essentiels et de biodiversité11. En outre, l’élimination aveugle des déchets miniers et l’utilisation de produits chimiques dangereux contaminent le sol et les sources d’eau, ce qui présente de graves risques pour la santé des communautés avoisinantes et rend de vastes étendues de terre infertiles. Les écosystèmes subissent des dommages irréparables, ce qui a un impact non seulement sur la biodiversité locale, mais aussi sur la durabilité à long terme des ressources naturelles de la région12. L’imbrication de ces violations des droits humains et de ces dévastations environnementales souligne l’urgence d’adopter des approches holistiques et durables dans l’industrie minière. Il est impératif de s’efforcer de garantir des pratiques de travail éthiques, de sauvegarder les droits des populations vulnérables et de mettre en œuvre des réglementations environnementales rigoureuses. Il est essentiel de favoriser un paysage minier qui non seulement génère des opportunités économiques, et qui respecte la dignité des travailleur.se.s, les droits humains et la conservation de l’environnement, afin d’assurer un avenir plus équitable et plus durable à la RDC et à ses habitant.e.s.

L’histoire de l’industrie minière de la RDC, notamment au cours des années 1970, reflète une période charnière influencée par les changements économiques mondiaux qui ont façonné le développement et la privatisation du secteur. Cette époque a vu l’émergence de la RDC en tant que fournisseur important de minerais essentiels dans un contexte d’idéologies économiques mondiales changeantes. Les politiques de nationalisation du président Mobutu visaient à affirmer le contrôle sur les ressources, mais des pressions externes alignées sur les tendances mondiales ont poussé à la privatisation et à la libéralisation13. Les années 1970 ont été marquées par une montée en puissance du nationalisme des ressources dans le monde entier, ce qui a incité la RDC à nationaliser des industries clés, notamment l’exploitation minière, en vue d’obtenir de plus grands avantages économiques. Cependant, les pressions économiques internationales de l’ordre néolibéral prônant la privatisation et la libéralisation ont conduit à l’inversion de ces politiques. Les conditionnalités liées aux prêts et à l’aide ont contraint les économies, y compris la RDC, à ouvrir des secteurs tels que l’exploitation minière aux intérêts privés14.

Cette évolution s’est traduite par l’entrée de sociétés multinationales et d’investisseur.se.s étranger.ère.s dans le paysage minier de la RDC15. Alors que la privatisation visait à attirer les capitaux et l’expertise, ses impacts sur le développement ont été multiples. Elle a apporté des avancées technologiques, mais a suscité des inquiétudes quant à la répartition des richesses, à l’exploitation des ressources et aux avantages limités pour les communautés locales16.

Ce rapport vise à expliquer comment les ordres économiques mondiaux ont influencé l’industrie minière de la RDC, façonnant sa trajectoire et ses implications socio-économiques. L’interaction entre les forces mondiales, les politiques nationales et la privatisation de l’industrie reste cruciale pour comprendre l’évolution du secteur minier et son impact sur le développement de la RDC.

RECOMMANDATIONS

Recommandations pour traiter les abus en termes de droits humains dans l’industrie minière en RDC.

  • Mettre l’accent sur la transparence de la chaîne d’approvisionnement :
      • Préconiser et mettre en œuvre des mesures visant à améliorer la transparence tout au long de la chaîne d’approvisionnement du cobalt, depuis les sites d’extraction jusqu’à la fabrication du produit final.
      • Encourager les entreprises à divulguer des informations sur leurs pratiques de chaînes d’approvisionnement, assurant la visibilité des conditions dans lesquelles le cobalt est produit.
  • Renforcer les mécanismes de prise de responsabilité :
      • Collaborer avec les acteur.rice.s de l’industrie, les gouvernant.e.s, et les organismes internationaux afin d’établir des mécanismes rendant responsables les personnes impliquées dans des pratiques d’exploitation dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt.
      • Soutenir les initiatives qui mettent en place des standards éthiques, garantissant la priorisation par les entreprises du bien-être des individu.e.s travaillant dans les mines.
  • Éliminer le travail des enfants
      • Travailler vers une éradication du travail des mineur.e.s allant des opérations minières à la mise en place et application de régulations strictes.
      • Collaborer avec les organisations internationales, les gouvernements, les entreprises, et les communautés locales afin de créer une voie d’accès à l’éducation et des moyens de subsistance alternatifs pour les enfants touché.e.s par les activités minières.
  • Traiter les déplacements forcés :
      • Plaider pour des politiques qui protègent les droits des individu.e.s et des communautés confrontées aux déplacements forcés du fait des concessions minières de grande envergure. 
      • Soutenir les efforts de compensation et d’hébergement alternatifs pour les personnes affectées par les déplacements motivés par les entreprises.
  • Améliorer les standards sanitaires et sécuritaires :
    • Pousser vers une amélioration des standards sanitaires et sécuritaires dans les opérations minières, particulièrement en adressant les conditions dangereuses, le manque de vraie ventilation, et l’exposition aux substances dangereuses.
    • Collaborer avec les organisations pertinentes afin de fournir des soins de santé et un soutien aux personnes, en particulier aux enfants, affectées par les risques sanitaires liés aux activités minières.

Recommandations pour la promotion des droits des femmes dans l’industrie minière :

  • Promouvoir l’égalité des opportunités face à l’emploi :
      • Plaider pour des politiques qui assurent l’égalité des opportunités d’emploi pour les femmes dans l’industrie minière, y compris dans l’accès à des rôles divers et des postes de prise de décision. 
      • Encourager les entreprises à mettre en place des pratiques de rémunérations justes et éliminer la discrimination contre les femmes dans les emplois miniers.
  • Combattre les violences basées sur le genre :
      • Soutenir les initiatives qui visent à éviter et adresser les violences basées sur le genre, y compris le harcèlement et abus sexuel, au sein et autour des sites miniers.
      • Collaborer avec les communautés locales et les organisations pour créer des espaces sûrs et des mécanismes de dénonciation pour les femmes confrontées à la violence dans les zones minières.
  • Atténuer les incidences environnementales sur les femmes :
      • Plaider pour des mesures adressant spécifiquement l’impact disproportionné des conséquences environnementales, comme la pollution de l’eau et la déforestation, sur les femmes.
      • Soutenir des initiatives qui garantissent aux femmes un accès à l’eau potable, affronter les défis de la sécurité alimentaire, et atténuer les effets néfastes sur la santé résultant de la dégradation de l’environnement.
  • Renforcer le pouvoir des femmes dans la prise de décision :
    • Promouvoir l’inclusion des femmes dans les processus décisionnels liés aux activités minières, en veillant à ce que leur voix soit entendue dans l’élaboration des politiques et des pratiques.
    • Encourager la formation de réseaux de femmes au sein des communautés minières afin de fournir une plate-forme de défense et de soutien.

Recommandations pour adresser les défis environnementaux dans l’industrie minière :

  • Mettre en place des réglementations environnementales strictes :
      • Plaider pour la mise en œuvre et l’application de réglementations environnementales strictes pour limiter la déforestation, la pollution et l’élimination inappropriée des déchets miniers.
      • Collaborer avec les organismes gouvernementaux et les organisations internationales pour établir et contrôler le respect des normes environnementales.
  • Établir des zones de conservations :
      • Soutenir la création de zones de conservations afin de protéger les habitats cruciaux et les espèces affectées par la déforestation liée à l’industrie minière.
      • Travailler vers la préservation des sites d’Héritage mondial de l’UNESCO, comme la Réserve de faune à Okapis, et assurer l’usage durable des ressources naturelles.
  • Promouvoir des pratiques durables :
      • Encourager les entreprises minières à adopter des pratiques durables qui équilibrent l’extraction des ressources avec la protection d’habitats vitaux et des écosystèmes.
      • Soutenir les initiatives qui promulguent des pratiques responsables d’utilisation des terres et la réhabilitation des zones affectées par les activités minières.
  • Renforcer les communautés locales :
    • Garantir la participation active des communautés locales aux processus décisionnels liés aux opérations minières, y compris l’élaboration et la mise en œuvre de mesures d’atténuation des effets sur l’environnement.
    • Plaider en faveur d’une répartition équitable des bénéfices des activités minières afin d’améliorer le bien-être des populations locales.

Recommandation générale : Renforcer les connaissances locales et la collaboration pour résoudre les problèmes miniers au Katanga :

Il est impératif de reconnaître l’importance des connaissances et des perspectives locales pour relever les défis complexes auxquels sont confrontées les communautés minières du Katanga, en RDC. Si les interventions et les solutions externes sont précieuses, elles doivent être complétées par une véritable collaboration avec la population locale, en lui donnant les moyens de participer activement aux processus de prise de décision et d’apporter ses idées et ses solutions.

  • Remettre en question les paradigmes occidentaux dans la production de   connaissances : Il est essentiel de remettre en question le paradigme occidental dominant dans la production de connaissances concernant le soutien aux droits humains dans le secteur minier. Cela implique de reconnaître et de valoriser les diverses formes de connaissances détenues par les communautés locales, qui sont souvent marginalisées ou négligées au profit d’approches menées de l’extérieur. En remettant en question les perspectives centrées sur l’Occident, nous pouvons favoriser un discours plus inclusif et équitable qui respecte et intègre les systèmes de connaissances locaux.
  • Renforcer les solutions locales : Il est essentiel de donner aux communautés locales les moyens d’apporter leurs solutions pour assurer un développement durable dans les régions minières du Katanga. Cela implique la création de plateformes et de mécanismes qui permettent une participation et un engagement significatifs des membres de la communauté dans l’identification des défis, l’élaboration de solutions et la mise en œuvre d’initiatives. Les solutions locales sont plus susceptibles d’être adaptées au contexte, de tenir compte des différences culturelles et d’être viables à long terme.
  • Approche collaborative : Pour trouver des solutions efficaces aux problèmes miniers, il faut adopter une approche collaborative qui rassemble les différentes parties prenantes, notamment les entités gouvernementales, les organisations internationales, les sociétés minières, les groupes de la société civile et, surtout, les communautés locales. La collaboration ne doit pas se limiter à la mise en œuvre d’interventions externes, mais doit privilégier les partenariats fondés sur le respect mutuel, la confiance et la prise de décision partagée.
  • Renforcement des capacités et partage des connaissances : Il est essentiel ‘investir dans des initiatives de renforcement des capacités et de partage des connaissances au sein des communautés minières afin d’améliorer leur capacité à s’engager activement dans la résolution des problèmes liés à l’exploitation minière. Il s’agit notamment de donner accès à l’éducation, à la formation et aux ressources qui permettent aux membres des communautés de comprendre leurs droits, de défendre leurs intérêts et de participer efficacement aux processus de prise de décision.

En conclusion, le développement durable des régions minières du Katanga, en RDC, dépend d’une approche collaborative qui valorise et intègre les connaissances, les perspectives et les solutions locales. En remettant en question les paradigmes occidentaux en matière de production de connaissances, en responsabilisant les communautés locales et en favorisant une véritable collaboration, nous pouvons nous efforcer de résoudre les problèmes miniers dans le respect des droits humains, en promouvant la durabilité environnementale et en améliorant le bien-être de toutes les parties prenantes concernées.

References
1 Dowling, O. (2020). The Political Economy of Super-Exploitation in Congolese Mineral Mining. [online] Available at: https://www.magd.cam.ac.uk/system/files/2020-08/the_political_economy_of_super-exploitation_in_congolese_mineral_mining_-_peter_peckard_prize_2020_-_owen_dowling.pdf.[Accessed 13 Dec. 2023].
2 World Bank (2023). Democratic Republic of Congo Overview. World Bank. [online] Available at: https://www.worldbank.org/en/country/drc/overview [Accessed 13 Dec. 2023].
3 Bolton, T. (2023). Mining in the DRC: The backbone of economic growth. Miningreview.com. [online] Available at: https://www.miningreview.com/base-metals/mining-in-the-drc-the-backbone-of-economic-growth/ [Accessed 13 Dec. 2023].
4 Plant, A. (1939). ‘An African Survey’. Economica, [online] 6(22), pp.205–212. doi: https://doi.org/10.2307/2548933. Available at: https://www.jstor.org/stable/2548933 [Accessed 13 Dec. 2023]. Traduction libre de GROW, de la citation originale: “The history of every continent is written clearly in its geographical features, but of no continent is this more true than Africa”.
5 Dowling, O. (2020). The Political Economy of Super-Exploitation in Congolese Mineral Mining. P. h. D. Magdalene College [online] Available at: https://www.magd.cam.ac.uk/system/files/2020-08/the_political_economy_of_super-exploitation_in_congolese_mineral_mining_-_peter_peckard_prize_2020_-_owen_dowling.pdf [Accessed 13 Dec. 2023].
6 Ibid.
7 Kelly, A. (2019). Apple And Google Named in US Lawsuit Over Congolese Child Cobalt Mining Deaths. The Guardian. [online] Available at: https://www.theguardian.com/global-development/2019/dec/16/apple-and-google-named-in-us-lawsuit-over-congolese-child-cobalt-mining-deaths [Accessed 13 Dec. 2023].
8 Dowling, O. (2020). The Political Economy of Super-Exploitation in Congolese Mineral Mining. P.h. D Thesis. Magdalene College [online] Available at: https://www.magd.cam.ac.uk/system/files/2020-08/the_political_economy_of_super-exploitation_in_congolese_mineral_mining_-_peter_peckard_prize_2020_-_owen_dowling.pdf. [Accessed 14 Dec. 2023].
9 Gross, T. (2023). How ‘modern-day slavery’ in the Congo powers the rechargeable battery economy. NPR. [online] Available at: https://www.npr.org/sections/goatsandsoda/2023/02/01/1152893248/red-cobalt-congo-drc-mining-siddharth-kara [Accessed 13 Dec. 2023].
10 Amnesty International (2023). Forced Evictions at Industrial Cobalt and Copper Mines in the DRC. Amnesty International. [online] Available at: https://www.amnesty.org/en/latest/news/2023/09/drc-cobalt-and-copper-mining-for-batteries-leading-to-human-rights-abuses/ [Accessed 13 Dec. 2023].
11 Balasha, A.M. and Peša, I. (2023). ‘They polluted our cropfields and our rivers, they killed us’: Farmers’ complaints about mining pollution in the Katangese Copperbelt. Heliyon, [online] 9(4), p.e14995. Available at: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2405844023022028 [Accessed 13 Dec. 2023].
12 Muimba-Kankolongo, A., Banza Lubaba Nkulu, C., Mwitwa, J., Kampemba, F.M. and Mulele Nabuyanda, M. (2022). Impacts of Trace Metals Pollution of Water, Food Crops, and Ambient Air on Population Health in Zambia and the DR Congo. Journal of Environmental and Public Health, [online] 2022, pp.1–14. Available at: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9277192/ [Accessed 13 Dec. 2023].
13 Gulley, A.L. (2022). One hundred years of cobalt production in the Democratic Republic of the Congo. Resources Policy, 79, p.103007. Available at: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301420722004500 [Accessed 13 Dec. 2023].
14, 16 Hesselbein, G. (2007). The Rise and decline of the Congolese State an analytical narrative on State-making Crisis States Working Papers Series No.2. The London School of Economics and Political Science. [online] Available at: https://www.lse.ac.uk/international-development/Assets/Documents/PDFs/csrc-working-papers-phase-two/wp21.2-rise-and-decline-of-the-congolese-state.pdf [Accessed 13 Dec. 2023].
15 Les entreprises étrangères sont présentes dans l’industrie minière de la RDC depuis des décennies avant la décolonisation. Cependant, le criblage mentionné ici se réfère à l’introduction de ces entreprises dans le cadre de politiques globales libérales.

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